Dans la torpeur du mois d'août, trois meurtres sont commis à Bruxelles à une semaine d'intervalle... Le premier a eu lieu dans la basilique de Koekelberg, le deuxième dans une maison de passe (l'Espérance, située à deux pas de la rue Neuve) et le troisième au Palais des Beaux-Arts. A chaque fois, le meurtrier dépose une carte de jeu représentant un As. Lien entre les meurtres ? Aucun. Sinon qu'ils ont pour cadre un lieu datant des années 20-30. Profil du meurtrier ? Impossible à cerner. Sinon qu'il aime tuer dans des lieux Art Déco. Afin de sauver « l'As de cour », un flic, un journaliste, une guide vont se livrer à une véritable course contre la montre. Leur plongée dans l'entre-deux-guerres, cette période mythique qui englobe l'exubérance des années vingt et l'effondrement des années trente, les renverra à leurs propres fêlures... Enfin un polar qui met Bruxelles et son patrimoine Art Déco en scène ! EXTRAITLe réveil était programmé pour 6h. Cinq minutes plus tôt, Marie se réveilla, sortit une main maladroite du lit, ouvrit péniblement un oeil, vérifia l'heure. Vite, éviter l'agression. Elle coupa la sonnerie et se réfugia sous les draps. « Je ne peux pas me rendormir, je ne peux pas me rendormir, je ne peux pas? » La visite de la Basilique était prévue pour 9h. D'habitude, elle ne guidait pas avant 10h, mais là, exception, elle commencerait à 9h. Le temps de passer au bureau, relever son courrier, répondre aux courriels, donner quelques coups de fil, elle arriverait tranquille avant l'arrivée du groupe. « Je ne maîtrise pas mon sujet, je n'aime pas le lieu, je ne l'aime pas, je ne l'aime pas? »CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE- « Un roman pour le plaisir d'en apprendre davantage sur l'Art Déco » - Christine Pinchart - « Le plus surprenant dans ce polar, c'est la fin. Le roman est extrêmement bien construit. L'histoire est très ingénieuse, et jamais, le lecteur ne se doute du nom de l'assassin.
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